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Au milieu du 19e siècle, l’église Saint-Aubin de Chambellay s’est vue dotée d’un véritable trésor constitué des pièces suivantes :

 

  • Des vitraux représentant entre autres Sainte Valentine et Saint Anselme que l’on peut admirer dans le chœur,
  • Des nappes d’autel en dentelles,
  • Des objets liturgiques parmi lesquels :
  • La croix d’autel dite de Tressard (1470) qui a été présentée à l’exposition universelle de Séville en 1992,
  • Un calice et sa patène en argent du 17e siècle,
  • Un calice et une patène en argent, d’un orfèvre rennais du 18e siècle,
  • Un ciboire en argent du 19e siècle,
  • Deux reliquaires en bronze de 1850.

 

  • Les pièces les plus spectaculaires formant un ensemble homogène de grande valeur, sont les suivantes :
  • Une monstrance en argent doré (1860)
  • Une croix reliquaire de la Vraie Croix (1860)
  • Un ciboire en argent doré (1861)
  • Un calice et sa patène (1861)

 

En effet, ces objets liturgiques sertis notamment de perles, de grenats, de diamants, de turquoises et de lapis-lazuli ont été réalisés par Puissèlgue-Rusand, orfèvre parisien réputé, qui a notamment confectionné plusieurs reliquaires pour Notre Dame de Paris, et qui est connu pour utiliser la technique de l’émail.

 L’ensemble de ce trésor provient des dons de Anselme de Charnacé (1826-1873). Après avoir vécu à l’étranger en Orient et en Syrie, il revient en Anjou, à la demande de sa mère. Il rencontre Valentine de Beaunay, dont il tombe amoureux et qu’il épouse en 1858. Il a 32 ans, elle en a 19 ! Malheureusement, la belle Valentine meurt en mettant au monde un enfant mort-né. Dévasté par le chagrin, il décide de faire don à l’église de Chambellay de tous les bijoux de sa femme.

En mémoire de son épouse, il fera rédiger une épitaphe sur l’autel du transept droit.

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